Le Voleur et L'Orgueil [PV Lloyd]

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-Aïe !
M'écriais-je en essayant d'ôter une épine de mon ventre. Depuis les premières lueurs du jours, je n'avais pas arrêté. Ôter les épines de roses qui parsemaient mon corps, bander 80% de mon anatomie meurtrie par mes propres rosier. épine, Désinfectant, Pansement ou bande... J'arrivais enfin à la fin. Encore un troisième pansement décorant mon visage écorché et c'était bon. Ma tête, mes bras, mes jambes et mon ventre étaient bandé.Mes mains, mes pieds, mon cou, mon buste et mon visage était parsemé de pansement et de rougeur. Ma robe avait fini taché et déchiré. Voila comment s'était achevé mon escapade nocturne dans cette forêt de cauchemar. Trop effrayé pour y pénétrer de nouveau, je m'étais jeté dans le ravin qui s'y opposais. J'avais roulé jusqu'aux roserais qui amortirent ma chute d'une façon plutôt douloureuse... Mais dieu merci : Mes yeux avaient été épargnés. C'était même la seule chose de mon visage qui fut encore intacte. Mon nez était couronné d'un petit pansement. Mes lèvres étaient bourrée de baume... Tien, parlons-en de celles là. C'était aussi un peu leur faute si j'en étais arrivé là...

Je m'habillais et essayais de me rendre un peu présentable malgré mon apparence quelque peu... momifié. Je m'appuyais sur une vieille canne noble au pommeau en argent pour avancer correctement. Ma peur allait avoir raison de moi un jour ou l'autre, j'en étais certaine... Si je n'avais pas eu si peur, j'aurais pus rentrer sans encombre.

Toujours était-il que fort-heureusement, mon esprit était déjà trop occupé avec mes douleurs pour s'occuper de mes souvenir de la nuit précédente.

Invité

Quatrième étage, deuxième pièce, exposition est. C'était ma chambre. Ou du moins, la chambre que j'avais utilisé lors de mes soins par l'héritière. La fenêtre était ouverte en permanence, certainement pour évacuer les odeurs désagréables laissées par ma visite. Je m'en fichais, de son mépris. Ce que je voulais, c'était mes effets personnels. Et ils étaient là, bien en vue, sur le bureau. Tout d'abord, je me débarrassai des vêtements officiels de Nobel Romance -ils n'étaient pas à moi, et qui plus est terriblement trop apprêtés à mon goût-, avant de fouiller dans les poches de mon manteau pour y dénicher des affaires de rechange. Mon look habituel revint aussitôt: un pantalon coupe droite avec une chemise grise manche courte, les boutons du haut ouverts. Ma paire de botte se trouvait dans un coin de la pièce, aussi m’empressai-je de les enfiler. Elles me semblaient bien lourdes après cette semaine en claquette de... "d'hôte" -ou de putain, rayez la mention inutile-. Ce poids était néanmoins agréable. Je terminai par enfiler mon manteau que je laissai ouvert avant d'en fouiller les poches. Elles contenaient quelques pierres précieuses, un peu d'or, ma flasque vide, un miroir, ma montre à gousset ainsi qu'un briquet à amadou (et quelques sous vêtements de rechange dans les poches intérieurs). Je vis alors la croix qui trônait sur le plan de travail. L'arme d'Emilia. Je la pris dans mes mains et la soupesai: de l'argent pur, environ un kilogrammes cinq cent. Elle était aiguisée à chacune de ses extrémités. Alors que je la faisais tourner dans tout les sens,j'eu alors une idée. De nombreux petits bruits stridents de métaux se firent entendre, durant environ trente secondes. Mes mains et la croix étaient entourés de lumière. Une pierre précieuse était apparue sur manche, incrustée dans une sorte de bouton à pression. Lorsque je l'utilisai, la partie supérieur de la croix se sépara du manche, retenue à ce dernier par une chaîne infinie, alimentée par l'argent généré par mon corps. La mécanique complète formait un grappin stylisé, une arme qui me plaisait bien. Je me mis alors à le tripoter et à jouer avec, pendant de longues minutes.

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Je rangeais mes équipement de secours. Il le fallait bien, avec tout le bazar que j'avais mis ! Quand tout à coup, quelque chose me fit lâcher le reste de bandelette que j'enroulais. Une odeur que je connaissais. Une odeur de sang. Le sang de mon "invité" qui m'avait volé un baisé -mon premier qui plus est- avant de m'abandonner entre deux horreur sans nom dont j'eu un mal fou à me libérer ! Je m’énervais rien qu'à y penser...

je sortis de la salle de bain et suivi l'odeur. Sa provenance ne me surprenais pas. J'avais d’ailleurs omis de fermer la fenêtre en rentrant dans la mâtiné...
Je m'adossais au mur en face de la porte. Fermant les yeux, je visualisais la pièce. Soudain, un vent de pétales se leva. Il caressa les rideau... Et claquât les fenêtre qui se verrouillèrent aussitôt.
Je n'allais pas le laisser repartir aussi facilement : rien que le fait qu'il ai eu l'audace de rentrer dans cette maison sans avoir tenté d'y être de nouveau invité, d'avoir pénétré ici comme un simple voleur... Alors que ça aurait plutôt dût être à moi de me cacher de lui ! Aussi attendis-je contre le mur en face de la porte, dans la pénombre....

Sans vraiment savoir pourquoi.

Invité

Alors que je m'amusais avec mon "nouveau" "jouet", un nuage de pétale de rose pénétra dans la chambre, fermant la fenêtre, et la verrouillant. Je me tournai, les yeux hagards, vers ce tour de passe-passe Amberliniesque. Ainsi, elle voulait jouer à ça? Cette gamine idiote voulait faire un duel de force avec moi? Elle va en avoir pour son argent...

Je pris mon arme, déverrouillai la chaîne et la balançai dans la porte, ce qui eu l'effet de l'exploser dans une gerbe de poussière et d'éclats de bois. C'était jouissif. Je virai les vestiges de la porte avec mon pied, toussotant, avant de me tourner vers l'héritière qui se trouvait à ma gauche dans un coin d'ombre. Elle avait l'air complètent abasourdie, estomaquée que j'ai réduit une charpie sa porte. Je détournai et me dirigeai vers la sortie du rez de chaussée, disant simplement:

"Cette porte était affreuse. Dommage que j'eu été obligé de la casser pour que vous la changiez!"

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J'attendais... J'attendis un moment jusqu'à voir la porte de la chambre exploser en éclat. Et le responsable en sortir. Je fût tout d'abord surprise. Mais mon expression changea. J'étais à la fois furieuse, blasé, méprisante...et peut-être un peu triste.

"Cette porte était affreuse. Dommage que j'eu été obligé de la casser pour que vous la changiez!"

Il se dirigea vers les escalier. Aussitôt un bruit sourd se fit entendre derrière lui. Je le vis se retourner, et constater que la porte avait retrouvé sa place en un seul morceau. Moi ? Je n'avais pas bougé.

-"Elle n'était pas verrouillé. Et ne changera pas."

Je restais là, alors qu'il restait planté sur les premières marches. J'avançais alors vers lui, au bruit de mes trois pas, jusqu'à être dévoilé à la lumière. Je le regardais un moment, l'air sévère mais fatigué. En fait, je ne saurais dire quel expression trônait sur mon visage. Et je ne savais pas quoi dire, enfin de compte.Peut-être qu'au fond, il n'y avait pas besoin de mot...

Mais j'avais le sentiment que nous ne nous étions pas encore tout dit.

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Alors que je descendais les escaliers, un bruit sourd se fit entndre dans mon dos. Je me retournai. La porte se retrouvai à sa place, intacte. Le couloir ne comportait aucune trace de mon acte de vandalisme.

"Elle n'était pas verrouillé. Et ne changera pas."

J'affichai un sourire amusé, mélancolique. En d'autre situations, j'aurais aimé lui tenir tête, lui rétorquer quelque chose pour lui clouer le bec. Rien ne vint. Elle s'approcha de moi, et se planta en haut des marches. Elle ne disait rien. Je ne disais rien.Nous n'avions rien à dire. Nous avions tout à nous dire. Elle voulait que je dise quelque chose. Je matérialisai quelques balles d'argent dans mes mains, que je pulvérisai avant de glisser la poudre dans une bourse que je lui tendis.

"On va commencer par là... L'argent a des propriétés cicatrisantes. Videz cette bourse dans votre prochain bain et émergez toutes vos blessures sous l'eau, ça les cautérisera et les effacera."

Je me détournai et descendis quelques marches, sentant son regard toujours fixé dans mon dos.

"Je suis désolé, mais je crois... Que je n'aie rien envie de dire.... Même si il y en aurait.... Effectivement.... A raconter."

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Je regardais longuement ce petit paquet qu'il m'avait siiiiii gentiment offert. Que voulait-il que j'en fasse ?

-Mes blessures guériront bien seule. Le temps qu'elles y mettront ne me fait pas peur ; j'ai toute une éternité à y accorder. Ce ne fût pas le plus douloureux, dis-je. Quant à votre envie je m'en moque bien. Il me semble que vous n'avez pas demandé le mien hier soir continuais-je, rancunière.

Je le regardais partir, mais je ne pouvais rien pour l'en empêcher. Après tout, je n'allais pas le forcer à rester ici..

Je n'en avais pas l'envie... N'est-ce pas ?

Invité

"Mes blessures guériront bien seule. Le temps qu'elles y mettront ne me fait pas peur ; j'ai toute une éternité à y accorder. Ce ne fût pas le plus douloureux, dis-je. Quant à votre envie je m'en moque bien. Il me semble que vous n'avez pas demandé le mien hier soir."

Je remontai quelques marches:

"Ça vous évitera de porter des bandages certainement peu agréable, premièrement. Et puis ça vous permettra de ne pas gâcher votre ravissant physique. Et puis même, vouloir soigner une plaie le plus vite possible, c'est normal non? Et qu'est ce qui fut le plus douloureux alors? Et qu'est ce que vous en savez que je me fiches de votre envie? Peux-être essayai-je justement d’anticiper cette dernière? Et quand bien même me serai-je trompé, est-ce vraiment grave? N'y a t'il pas que ceux qui ne tentent rien qui ne se trompent jamais?"

Je la fixai quelques secondes dans les yeux, avec fermeté mais sans antipathie, avant de reprendre la parole:

"Et alors allez y, votre envie du moment, quelle est-elle? Que je m'en aille loin non, et que vous ne revoyiez plus jamais ma salle tête? Allez dites moi! On verra ce qu'on peut bien faire!Je vous dois bien ça non?"

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-"Ai-je montré le moindre signe qui voulait montrer que je voulais que vous me voliez mon prem-... Un baisé ? je ne crois pas avoir montré pareille attitude !"

Je marquais un long silence. je serrais les poing, impuissante devant sa question. Ma vie avait été tellement plus fatigante depuis que je m'étais chargé de prendre soin de ce pauvre animal que j'avais recueillis blessé par deux fois... Mais aussi bien plus divertissante. Sa compagnie avait été plaisante... Mais gênante. Ses réactions étaient si imprévisible... En fait, je commençais à comprendre que j'étais entré dans la zone rouge. Mais il était hors de question que ça aille plus loin...

Je murmurais alors pour moi même : "Il est hors de question que je m'y attache...."

Je marquais un long silence supplémentaire. Je gardais la tête haute et le dos droit malgré mon air qui paraissait perdu et embarrassé au possible... Mais l'Héritiaire le fléchit jamais.

-J... hm... F-faites donc ce que vous voulez, je ne vous ai pas rétablis pour vous garder en cage ou vous imposer toutes mes volontés. Dis-je en faisant volte-face, refusant de voir sa réaction..

Que se soit son air hautain de moqueur, son sourire narquois ou son départ.

Invité

"Il n'y a pas que des signes... Mais apparemment c'était une erreur, alors.... Effectivement, vous n’avez rien manifesté dans ce sens."

Elle prit alors la parole.

"J... hm... F-faites donc ce que vous voulez, je ne vous ai pas rétablis pour vous garder en cage ou vous imposer toutes mes volontés."

Alors qu'elle se retournais, je posais ma main sur son épaule, pour remettre son visage en face du miens.

"Puisque je vous dis que je vous fait une dernière faveur. Vous pouvez quand même bien accepter ce dernier cadeau en gage de votre hospitalité non? Et puis, je ne suis pas un animal mince! CE n'est pas une cage! Une prison à la rigueur, mais pas une cage!"

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Alors qu'il me retournait face à lui, je manquait de tomber. Ma canne glissa sur le plancher et je me rattrapais de justesse. Je tournais alors la tête de côté pour ne pas avoir à regarder son visage, toujours quelques peu embarrassé de mon tourment, de la nuit passé et de la réponse que je pouvais bien donner.
Il me fallut un long moment pour y réfléchir... Mais lorsque les premiers mots sortirent de ma bouche, je ne pus arrêter les autres qui se précipitèrent à sa suite.

-En quoi votre départ serait-il une faveur ? dit-elle d'une voix forte. Vous dites que vous n'êtes pas un animal... Mais c'est tout comme ! Un oiseau blessé qu'on recueil pour en bander l'aile et qui, au moment de pouvoir prendre son envole, hésite ! Et que l'on regarde sans savoir si on doit le remettre dans son panier d'osier pour le garder auprès de nous, si cet acte serait vraiment égoïste malgré l'envie et l'envie qu'il ne s'éloigne pas ou si, au contraire, pour éviter plus d'embarras et lui permettre de retrouver la liberté qu'on lui a ôté ; on doit le pousser dehors au risque d'en pleurer ! Vous me demandez mon choix... Il est tout comme celui que j'ai à faire en voyant ces oiseaux ! Comment voulez-vous que je réponde ?!

Je m’énervais contre lui, contre moi, contre ces oiseaux blessé. Et contre ce choix, ce foutu choix que je n'étais même plus capable de faire.

Invité

"En quoi votre départ serait-il une faveur ? Vous dites que vous n'êtes pas un animal... Mais c'est tout comme ! Un oiseau blessé qu'on recueil pour en bander l'aile et qui, au moment de pouvoir prendre son envole, hésite ! Et que l'on regarde sans savoir si on doit le remettre dans son panier d'osier pour le garder auprès de nous, si cet acte serait vraiment égoïste malgré l'envie et l'envie qu'il ne s'éloigne pas ou si, au contraire, pour éviter plus d'embarras et lui permettre de retrouver la liberté qu'on lui a ôté ; on doit le pousser dehors au risque d'en pleurer ! Vous me demandez mon choix... Il est tout comme celui que j'ai à faire en voyant ces oiseaux ! Comment voulez-vous que je réponde ?!"

J'étais estomaqué... Moi...Un oiseau dont on bande l'aile et qui... Hésite à s'envoler?

"Vous vous méprenez je crois. Je suis libre!Je ne suis pas comme le petit oiseau que l'on peut retenir! Vous avez bien vu? J'explose une porte en chêne massif avec une main! Et j'aurais put éclaté la vitre tout pareil! Quant au roses, je ne vous en parles même pas! Je suis grand! Plus vieux que vous même! Si je vous propose de choisir, c'est que... Je juge que pour une fois, c'est à vous d’empiéter un peu sur ma liberté à moi, en échange du nombre de fois où j'ai empiété sur la votre! Et puis rassurez vous, si un jour, je voulais vraiment partir... Vous seriez la première informée!"

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"Vous vous méprenez je crois. Je suis libre!Je ne suis pas comme le petit oiseau que l'on peut retenir! Vous avez bien vu? J'explose une porte en chêne massif avec une main! Et j'aurais put éclaté la vitre tout pareil! Quant au roses, je ne vous en parles même pas! Je suis grand! Plus vieux que vous même! Si je vous propose de choisir, c'est que... Je juge que pour une fois, c'est à vous d’empiéter un peu sur ma liberté à moi, en échange du nombre de fois où j'ai empiété sur la votre! Et puis rassurez vous, si un jour, je voulais vraiment partir... Vous seriez la première informée!"

Plus je l'écoutais, et plus il m'agaçait.

-"Laissez mes roses en dehors de ça... Et sachez que si je n'avais pas voulu vous soigner, je ne l'aurais pas fait ! Tout se que j'ai fais jusqu'à maintenant, ou presque, c'était par choix ! Ma liberté... Vous croyez vraiment l'avoir entaché ? pour une fille qui passera tous les jours du reste de son éternel existence à chouchouter ses roses dans son manoir reclus ; vous pensez que quelques jours d'une autre occupation la prive de liberté ?? Alors allez-y ! Informez moi que je sache à quoi m'attendre ! Je ne vous ai pas soigné pour empiéter sur votre liberté... Si je dois vous chasser, je saurais de faire. Alors allez-y, j'attend.

Je reculais de deux pas et le fixais dans les yeux. j'étais à fleur de peau. Je n'avais pas perdu patience comme ça depuis bien des années... Et je commençais à me faire peur. Je me retournais alors et m'éloignais d'un pas lent, lourd et pénible.

- Ce n'est pas à moi de vous retenir ici.

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"Ce n'est pas à moi de vous retenir ici."

Elle se retourna et me laissa planté là, dans l'escalier. J'avais le regard vide. Pour tout, dire, les évènements avaient pris une tournure qui faisait que je ne comprenais pas tout. J'étais persuadé depuis le début qu'elle agissait par devoir, presque par obligation, et qu'elle serait heureuse lorsque cette histoire serait finie. J'étais persuadé d'être un poids, un fardeau, une sorte de boulet. Et il s’avérait que...Non...mais alors... Pourquoi? C'était stupide de prendre du... plaisir, à soigner jour et nuit un inconnu que l'on n'affectionne même p... Au fond... Qu'étais-je pour elle? Là aussi, mes certitudes vacillèrent. J'étais persuadé d'être... Un genre de... Poupon... D'animal! Un truc sans aucune masse affective dont on s'occupe sans y porter grand intérêt... Mais après tout... C'était... Peux-être faux... Et pourquoi restais-je planté là comme un comme un imbécile, au lieu de m'éloigner au plus vite de cette héritière si méprisante? Qu'est ce qui me retenait comme ça? M’empêchait de détacher mes yeux d'elle?

Je restais planté là, dans les escaliers. Mon visage pâle arborait une expression troublée. je ne fis pas un pas. je ne prononçai pas un mot. serrant la croix dans ma main gauche et la rampe d’escalier dans ma main droite.

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J'attendais un mot. Une phrase, Un geste. Que comptait-il faire ? Qu'allais-je avoir comme réponse ? je m'impatientais. Là, toujours rien. Toujours pas un mot. Il restait planté là, muet. Et je restais planté là, muette. La situation dura de longue seconde. Bien trop longtemps à mon gout.
Je me retournais alors face à lui, agacé.

- Alors ? J'attend ! Qu'est ce que vous comptez-faire ?

J'en avais marre d'attendre. Je n'en pouvais plus d'attendre. Je ne savais pas se que je voulais : mais se qui était sur c'est que je le voulais. Voulais-je à tout prix qu'il parte ? voulais-je à tout prix qu'il reste ? je ne le savais pas. Mais je le voulais, et je voulais en être sure. Mais sure de quoi exactement ? mes pensées devenaient embrouillées. A force de trop réfléchir, j'allais bien finir par défaillir ! Je tournais la tête pour qu'il ne puisse voir mon expression tourmenté, ne voulant pas la baisser. L'Héritiaire Amberline ne baisse jamais la tête.

- Arrêtez de me faire languir.. dites le maintenant si vous comptez rester...

Je me risquais à tourner mes ambres pupilles vers lui en espérant que mon tourment ne s'en ferais pas voir à travers elles.

-...ou vous sauver.

Invité

"Arrêtez de me faire languir.. dites le maintenant si vous comptez rester... Ou vous sauver."

Je ne savais quoi faire... Je ne savais quoi dire à propos de ce que j'allais faire. Je savais juste que... Je voulais rester... Je voulais ne pas la déranger... J'avais honte de mon geste de la veille. Il fallait que je m'excuse.Il fallait qu'elle m'excuse...Il fallait que je reste avec elle, encore un peu...

Je remontai les marches avant de me diriger vers elle:

"Ce n'est pas moi que je veux sauver... C'est notre amitié."

Je pris sa main et fit tourner l'héritière, de manière à nous retrouver face à face. Puis je pris mon courage à deux main et l'enlaça, enfouissant mon visage dans ses cheveux.

"Je suis désolé... Pour tout...Pour hier...Pour avant... Pour maintenant... Je ne veux pas que vous gardiez une si mauvaise image de ma famille et de moi. Je ne veux pas tout ruiner, tout vos efforts pour me remettre sur pied, en partant comme ça sur un coup de tête... Ca serait... Du gâchis..."

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Alors que je m'attendais à un claquement de porte, il prononça des paroles qui me pétrifièrent. Amitié ? Ami ? quant-est ce que nous étions devenu ami ? C'était ça, l'amitié ? Avais-je relâché ma vigilance à ce point ? J'étais sous la surprise et ne remarquais même pas qu'il venait de m'enlacer. Il me fallut un long moment pour le réaliser. Et cela me pétrifia encore plus. Les yeux rond, je n'osais pas bouger.

Mais quelle audace il avait ! I-Il n'a pas honte ?! C'est tout chaud... M-Mais qu'il se contienne un peu ! J'ai envie d'y dormir... IL FAUT QUE JE LE REPOUSSE !! Je veux paaaaas bouger...
Hum... Reprend toi Kimyou ! Cela dit, cela faisait bien des années que je ne m'étais pas retrouvé dans les bras de quelqu'un... Le repousser ou m'y blottir, je ne savais pas quoi choisir, alors... je ne bougeais pas.

- Amitié... dis-je tout bas.

Au fond, ce n'était peut-être pas plus mal. Cette situation me convenait... et puis je pourrais toujours le chasser si il devient dangereux. Du moins, je pense...

- C'est...D'accord.

"C'est d'accord."

Mon coeur s'emballa. Je me mis à caresser doucement ses cheveux, en souriant. Au fond, ce n'était certainement pas la gamine pourrie gâtée que je n'avais cessé d'entrevoir. Juste une enfant seule. Très seule... J'allais remédier à ça.

"Et ben vous voyez, c'est pas si dur que ça au final! Non? Rahlala, les gosses de bourges de nos jours... Tous les mêmes!"

Je me mis à rire. Un rire sincère. Je me sentais revivre. J'avais eu tellement peur que... Mes conneries aient fait pencher la balance. Au final je mettais attacher à elle sans même m'en rendre compte et... Voila où ça mène! Je me catastrophait moi même! Le grand Lloyd Silverblood, vampire renégat qui s'attache à une petite héritière embourgeoisée, et prétentieuse qui plus est! Le monde ne tournait plus rond...

Et mes rires s’amplifièrent...

Douleur. Nouveau choc. Une douleur partant de mon ventre, remontant jusqu'à ma tête. Encore encore. Finalement, ça n'allait jamais s'arreter. Jamais. Je me pliai en deux, lachant Kimyou, paralysé par la souffrance. Une liquide chaud me monta dans la bouche. Je n'avais pas assez de force pour simplement ouvrir la bouche et le laisser couler. Mon hôte réagissant à la vitesse de l'éclair, se tendis vers moi pour me soutenir. Hors de question. Je lui avais déjà causer trop de soucis. Avec l'énergie du désespoir, je repoussais sa main, la déséquilibrant. Je devais partir. Je devais partir. Douleur. Je devais partir. Douleur. Devoir.

Devoir.

L'instant d'après, il ne restait plus de moi qu'un petit nuage de poussière d'argent. Quant au reste du métal, il s'était évadé, emmenant avec lui ce qui restait de moi.

Le Voleur et L'Orgueil [PV Lloyd]

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