Je sortis du bain beaucoup plus tard. Et comme je le pensais, il n'était plus dans sa chambre. Je m'étais habillé d'une robe rouge et dorée. Mes cheveux encore un peu humides étaient relevé par une grande couette sur le coté de ma tête grâce à un ruban. Je me chaussais alors et parcouru les balcon. C'est alors que je le vis au loin, au coeur de mon labyrinthe de roseraie. Paisible, il devait se reposer l'esprits de toute ces évènements. Aussi, lorsque je le vis tourner sa tête dans ma direction, je fis aussi tôt volte face.

Je n'étais pas mère pour au point de le materner... Pas trop du moins. après tout, je ne voulais pas que mes efforts pour le soigner soient vains. Aussi le surveillais-je du coin de l'oeil.
Je marchais alors à travers les couloirs et retournais à mes quartiers. Je regardais un petit moment pas ma fenêtre, pensive. Je me demandais quand il comptait repartir. Pour ou et Pourquoi.

Et c'est absente que je m’affalais à terre sur un matelas de peluches de longues minutes, décidé à surveiller sa présence à intervalle régulier.

La nuit tombait. Le soleil était déjà couché depuis longtemps, et mon invité, toujours pas rentré. Je ne le voyais pas dans l'obscurité. Je ne l'entendais pas avec les bruits de la nuit. aussi revaitis-je une capeline avant de sortir à sa recherche. Je regardais les jardins, dans les moindres recoins. Il n'était nul part. J'en déduis qu'il n'avait surement pas bougé de sa place depuis tout ce temps.

Je m'enfonçais alors dans le labyrinthe; agacé qu'il y soit allé s'y perdre. quel imbécile, partir à l'aventure dans un labyrinthe qu'il ne connait pas ! Alors que les roses elles-même passent leur temps à changer de place !

Je le vis alors couché à terre, au centre du dédale de rose. Je crains d'abord le pire. M'agenouillant près du corps inerte, je me penchais au dessus de lui, touchant sa gorge, puis sont front, pour vérifier son pou et sa température. Rien ne me parut anormal. Cependant, je me voyais mal le traîner encore jusqu'à la demeure. Aussi, je posais mes mains sur son épaule et le secouais légèrement, afin de le réveiller.

-"H-Hoy..."

Je l'aidais à se relever.

-" Il ne manquerait plus que vous tombiez malade !" dis-je.

Puis, je marchais alors vers un chemin. un cul de sac pour être précise, prenant garde à se qu'il me suive. Je marchais droit devant, directement dans le mur de rose... qui s'écarta pour nous laisser passer. Nous arrivâmes alors bien vite au manoir.

Je verrouillais la porte derrière nous, puis commençais à monter les escalier. M’arrêtant à mi-chemin, je me retournais vers lui.

- Évitez de vous enfoncer dans les Jardin. Allez où vous voulez et faites se que vous voulez ; mais je vous déconseille de vous éloigner du manoir.

Je montais alors les marches et allait changer les draps des deux chambres occupées, ouvrant les fenêtres qui donnaient sur les roseraies qui entouraient la propriété pour renouveler l'air.

Et me stoppant un moment pour regarder le paysage de la chambre d'invité, regardant les pétales voler dans la pièce et au dehors.

Un pétale était accroché à ma robe. L'autre était dans mes cheveux. Et un troisième dans ma main ; alors que je jouais avec.

"Vous avez une magnifique demeure Madame, a la hauteur de votre générosité et de votre hospitalité."

Je ne répondis pas. C'était si rare pour moi d'avoir des visiteurs que je ne pouvais pas vraiment me comporter autrement envers eux... Mais après tout, je n'allais pas lui avouer ça !
Un bout d'un long moment à contempler le vents qui transportait tant et tant de pétales, je fini par m'éloigner de la fenêtre. Je passais près de lui en le frôlant.

-"Je ne sais si vous comptez dormir immédiatement ou non. Je vous conseil de ne pas quitter l’intérieur du manoir la nuit plus que le jour. Si vous avez besoin de quoi que se soit ; je suis dans la seule pièce de l'étage supérieur."

Je passais alors la porte. Je l'avais réveillé plus tôt, peut-être voulait-il être tranquille...

Alors que j'allais me diriger vers mes appartements, il m’interpella. Je me retournais alors.

"Tenez, j'espère qu'elles sont à votre goût. C'est un bien maigre compensation pour votre bienveillance. Bonne nuit, mademoiselle Amberline."

Je n'eu le temps de refuser son présent. après tout ; c'était pour une raison égoïste que j'avais pris soin de lui ; et je ne pensais pas mériter une compensation. J'ouvris ma main et contemplais les deux bijoux qu'il venait de m'offrir tout en montant dans mes quartiers. C'était des pétales de roses en argent, fait de façon parfaite... une paire de boucle d'oreille.

Seulement, je n'avais aucun trou pour les porter. C'était donc l'occasion pour moi de me le faire. Je pris une aiguille stérilisée et je la plantais dans mon oreille, puis dans l'autre. Je me mordis violemment les lèvres sous la douleur. Le sang coulait. Mais je pus passer aisément les bijoux à mes oreilles.

Je m'avachis alors sur mon tas de peluche, pensant un peu à tout se qui s'était passé depuis ces quelques jours...

Et, fermant les yeux, je pensais à se qu'il se passerait à sa guérison.